4′-Déméthylépipodophyllotoxine 9-[4,6-O-(R)-ethylidene-β-d-glucopyranoside]; (5S,5aR,8aS,9R)-9-(4,6-O-éthylidène-β-d-glucopyranosyloxy)-5,8,8a,9-tétrahydro-5-(4-hydroxy-3,5-diméthoxyphényle) )-isobenzofide[5,6-f][1,3]benzodioxole-6(5aH)-one

4′-Déméthylépipodophyllotoxine 9-[4,6-O-(R)-ethylidene-β-d-glucopyranoside]; (5S,5aR,8aS,9R)-9-(4,6-O-éthylidène-β-d-glucopyranosyloxy)-5,8,8a,9-tétrahydro-5-(4-hydroxy-3,5-diméthoxyphényle) )-isobenzofide[5,6-f][1,3]benzodioxole-6(5aH)-one, est-il compatible avec l’allaitement?

Risque très élevé

Très dangereux. Contre-indiqué Utilisation d’une alternative ou arrêt de la lactation. Lisez le commentaire.

Dérivé de la podophyllotoxine, inhibiteur de la mitose. Risque élevé d’effets secondaires graves tels que la myélotoxicité (AEMPS 2015, Bristol MS 2010).Indiqué dans certaines leucémies, néoplasies pulmonaires et autres; généralement associé à d’autres agents chimiothérapeutiques.Administration intraveineuse ou orale : 3 à 4 cycles de doses quotidiennes intraveineuses ou orales multiples pendant 3 à 5 jours suivis d’une pause de 10 à 20 jours (AEMPS 2015, Bristol MS 2010). Son pourcentage élevé de fixation des protéines expliquerait le faible passage au lait observé (Azuno 1995). En raison de sa courte demi-vie (T½), les niveaux étaient indétectables dans le lait à 24 heures (Azuno 1995). La mère évoquée dans cette publication (Azuno 1995), qui prenait également de la mitoxantrone (T½ 1 à 9 jours) et de la cytarabine (T½ 1 à 3 heures), a attendu 3 semaines pour reprendre l’allaitement ; le nourrisson n’a eu aucun problème lors d’un suivi de 16 mois.

Compte tenu de ses effets secondaires graves, il est prudent d’interrompre l’allaitement pendant la période où le médicament est encore dans le corps de la mère.

Lorsque cela est possible, les détections dans le lait de chaque patiente pour déterminer l’élimination totale du médicament seraient le meilleur indicateur de reprise de lactation entre deux cycles de chimiothérapie.

D’après la pharmacocinétique, on sait qu’après 3 demi-vies d’élimination (T½), 87,5 % du médicament sont éliminés de l’organisme ; après 4 T½ 94 %, après 5 T½ 96,9 %, après 6 T½ 98,4 % et après 7 T½ 99 %. A partir de 7 T½ les concentrations plasmatiques de médicament dans l’organisme sont négligeables. En général, une période d’au moins cinq demi-vies peut être considérée comme une période d’attente sans danger pour reprendre l’allaitement (Anderson 2016).

Les auteurs experts recommandent d’attendre 3 jours (environ 6 T½) après la dernière dose pour relancer la lactation. En attendant, exprimez et jetez régulièrement le lait maternel (Hale 2017 p. 353, Pistilli 2013).

Certaines chimiothérapies à effet antibiotique peuvent altérer la composition du microbiote (groupe de bactéries ou flore bactérienne) du lait et la concentration de certains de ses composants (Urbaniak 2014). Cela se produit peut-être de manière transitoire avec une récupération ultérieure, sans que des effets néfastes chez les nourrissons allaités soient supposés ou publiés.

Compte tenu des preuves solides qui existent sur les avantages de l’allaitement pour le développement des bébés et la santé des mères, il convient d’évaluer le rapport bénéfice/risque de tout traitement maternel, y compris la chimiothérapie, en conseillant individuellement chaque mère qui souhaite le poursuivre. lactation (Koren 2013).

Vous pouvez consulter les informations de ces produits connexes ci-dessous :

  • la cytarabine (Danger. Évaluer toutes les données. Utiliser une alternative plus sûre ou interrompre la lactation 3 à 7 T ½ (demi-vies d’élimination). Lire le commentaire.)
  • Chlorhydrate de mitoxantrone (Très dangereux. Contre-indiqué. Utilisation d’une alternative ou arrêt de la lactation. Lire le commentaire.)

Alternatives 4′-Déméthylépipodophyllotoxine 9-[4,6-O-(R)-ethylidene-β-d-glucopyranoside]; (5S,5aR,8aS,9R)-9-(4,6-O-éthylidène-β-d-glucopyranosyloxy)-5,8,8a,9-tétrahydro-5-(4-hydroxy-3,5-diméthoxyphényle) )-isobenzofide[5,6-f][1,3]benzodioxole-6(5aH)-one

Nous n’avons pas d’alternative pour 4′-Déméthylépipodophyllotoxine 9-[4,6-O-(R)-ethylidene-β-d-glucopyranoside]; (5S,5aR,8aS,9R)-9-(4,6-O-éthylidène-β-d-glucopyranosyloxy)-5,8,8a,9-tétrahydro-5-(4-hydroxy-3,5-diméthoxyphényle) )-isobenzofide[5,6-f][1,3]benzodioxole-6(5aH)-one.

Autres noms

4′-Déméthylépipodophyllotoxine 9-[4,6-O-(R)-ethylidene-β-d-glucopyranoside]; (5S,5aR,8aS,9R)-9-(4,6-O-éthylidène-β-d-glucopyranosyloxy)-5,8,8a,9-tétrahydro-5-(4-hydroxy-3,5-diméthoxyphényle) )-isobenzofide[5,6-f][1,3]benzodioxole-6(5aH)-one est Etoposide dans le nom chimique.

Voici comment cela s’écrit dans d’autres langues :

  • Ετοποσίδη (grec)
  • إيتوبوسيد (arabe)
  • Étopozide (cyrillique)
  • Étoposide (français)
  • 依托泊苷 (chinois)
  • エトポシド (japonais)
  • C29h32SOIT13 (Formule moléculaire)
  • L01CB01 (code/s ATC)

Grappe

4′-Déméthylépipodophyllotoxine 9-[4,6-O-(R)-ethylidene-β-d-glucopyranoside]; (5S,5aR,8aS,9R)-9-(4,6-O-éthylidène-β-d-glucopyranosyloxy)-5,8,8a,9-tétrahydro-5-(4-hydroxy-3,5-diméthoxyphényle) )-isobenzofide[5,6-f][1,3]benzodioxole-6(5aH)-one appartient à la famille ou au groupe suivant :

  • ATC L01C : Antinéoplasiques. Alcaloïdes végétaux et produits naturels

Marques

Principales marques de divers pays contenant 4′-Déméthylépipodophyllotoxine 9-[4,6-O-(R)-ethylidene-β-d-glucopyranoside]; (5S,5aR,8aS,9R)-9-(4,6-O-éthylidène-β-d-glucopyranosyloxy)-5,8,8a,9-tétrahydro-5-(4-hydroxy-3,5-diméthoxyphényle) )-isobenzofide[5,6-f][1,3]benzodioxole-6(5aH)-one dans sa composition :

Liste de 22 marques

  • CelltopMC
  • Eposid™
  • Éposine™
  • Etocris™
  • Étopophos™
  • Etopophos (凡毕复)™
  • Etosid™
  • EuvaxonMC
  • Phytoside™
  • Phytoside (Фитозид)™
  • Lastet™
  • Dernier (Ластет)™
  • Lastet (拉司太特)™
  • Néoplaxol™
  • Sintopozid™
  • Toposar™
  • Tosuben™
  • VP-Gen™
  • VP-Tec™
  • Vepesid™
  • Vepesid (凡毕士)™
  • Wei Ke (威克)™

pharmacocinétique

Variable Valeur Unité

Biodisp. oral

55 (17 – 74) %

Poids moléculaire

589 daltons

liaison protéique

97 – 98 %

toi

0,25 – 0,41 l/Kg

pKa

9.33

Tmax

1 (0,5 – 2) Heures

4 – 11.5 Heures

Dose théorique

0,09 – 0,12 mg/Kg/j

Dose relative

≅ 6 %

Bibliographie

Liste de 8 références

  1. Hale TW, Rowe HE. Médicaments et lait maternel. Un manuel de pharmacologie de la lactation.

    Société d’édition Springer. 2017

  2. Anderson P.O. Chimiothérapie anticancéreuse.

    Breastfeed Med. 2016 May;11:164-5.

    Résumé

    Texte intégral (lien vers la source originale)

  3. AEMPS. Étoposide.

    Fiche technique. 2015

  4. Urbaniak C, McMillan A, Angelini M, Gloor GB, Sumarah M, Burton JP, Reid G. Effet de la chimiothérapie sur le microbiote et le métabolisme du lait maternel, à propos d’un cas.

    Microbiome. 11 juillet 2014;2:24.

    Résumé

    Texte intégral (lien vers la source originale)

  5. Pistilli B, Bellettini G, Giovannetti E, Codacci-Pisanelli G, Azim HA Jr, Benedetti G, Sarno MA, Peccatori FA. Chimiothérapie, agents ciblés, antiémétiques et facteurs de croissance dans le lait maternel : comment conseiller les patientes cancéreuses sur l’allaitement ?

    Cancer Treat Rev. 2013 May;39(3):207-11.

    Résumé

  6. Koren G, Carey N, Gagnon R, Maxwell C, Nulman I, Senikas V; Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Chimiothérapie anticancéreuse et grossesse.

    J Obstet Gynaecol Can. 2013 mars;35(3):263-278.

    Résumé

    Texte intégral (lien vers la source originale)

  7. Bristol MS. Étoposide (Vepesid oral).

    Sommaire des médicaments. 2010

  8. Azuno Y, Kaku K, Fujita N, Okubo M, Kaneko T, Matsumoto N. Mitoxantrone et étoposide dans le lait maternel.

    Suis J Hematol. Année mille neuf cents quatre-vingts-quinze

    Résumé

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