Céphalothine, est-il compatible avec l’allaitement?
Risque très faible
Assurance. Compatibles. Risque minime pour l’allaitement et le nourrisson.
Céphalosporine de première génération. Injectable, administration parentérale.
Comme la plupart des céphalosporines pour lesquelles des données sont disponibles, elle est excrétée dans le lait maternel en très petite quantité cliniquement insignifiante (Kafetzis 1981).
Les céphalosporines sont largement utilisées en Pédiatrie avec une très bonne tolérance, même dès la période néonatale, il est donc très peu probable qu’en petites quantités via le lait, elles puissent causer des problèmes chez les nourrissons.
La possible négativité des cultures chez les nourrissons fébriles dont les mères prennent des antibiotiques doit être prise en compte, ainsi que la possibilité de gastro-entérite (Ito 1993) due à l’altération de la flore intestinale.
Aucune alternative n’est affichée car Céphalothine Il a un niveau de risque très faible.
Céphalothine il est également connu sous le nom de céphalothine sodique.
Céphalothine dans d’autres langues ou scripts :
- Κεφαλοθίνη νατριούχος (grec)
- Натрий Цефалотин (cyrillique)
- セファロチンナトリウム (japonais)
- C16hquinzeNon.deuxNa O6Sdeux (Formule moléculaire)
Groupe
Céphalothine appartient à la famille ou au groupe suivant :
- ATC J01D : Antibactériens céphalosporines bétalactamiques
Principales marques de divers pays contenant Céphalothine dans sa composition :
Variable |
La peine |
Unité |
Biodisp. oral
|
Faible – Médiocre |
% |
Poids moléculaire
|
418 |
daltons |
liaison protéique
|
65 |
% |
Tmax
|
0,5 |
Heures |
T½
|
0,8 |
Heures |
Rapport L/P
|
0,6 |
– |
Dose théorique
|
0,07 |
mg/Kg/j |
Dose relative
|
0,2 |
% |
Dose Rel Péd.
|
0,04 – 0,1 |
% |
- van Wattum JJ, Leferink TM, Wilffert B, Ter Horst PGJ. Antibiotiques et lactation : un aperçu des doses relatives des nourrissons et une évaluation systématique des études cliniques.
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Résumé
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Résumé
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Résumé
Texte intégral (lien vers la source originale)
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J Hum Lact. 1992
Résumé
- Kafetzis DA, Siafas CA, Georgakopoulos PA, Papadatos CJ. Passage des céphalosporines et de l’amoxicilline dans le lait maternel.
Acta Paediatr Scand. 1981
Résumé
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Plus d’informations
X
Une substance étiquetée comme présentant un risque très faible est une substance présentant une sécurité élevée pour l’allaitement et le nourrisson.
Produit sûr, compatible avec l’allaitement maternel en raison d’informations suffisantes publiées dans la littérature scientifique ou parce qu’il présente plus d’une des caractéristiques suivantes : pas de toxicité avérée, utilisation fréquente chez les nouveau-nés ou les jeunes nourrissons sans effets secondaires, utilisation traditionnelle régulière ou extensive, pharmacocinétique très favorable et consensus d’experts.
Peut être pris avec une grande marge de sécurité.
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X
Une substance est étiquetée comme étant à faible risque lorsqu’il est considéré que son utilisation est susceptible d’entraîner de très légers effets indésirables sur l’allaitement ou le nourrisson. Soit ceux-ci ont été rapportés, soit il n’existe pas de données publiées, mais les caractéristiques physico-chimiques et pharmacocinétiques d’absorption, de distribution et d’élimination du produit rendent la survenue d’effets indésirables très peu probable.
Produit assez sûr, probablement compatible : les dosages, les horaires, le temps d’administration, l’âge du nourrisson, etc. doivent être pris en compte et surveillés.
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X
Les produits considérés comme à haut risque sont ceux qui pourraient avoir des effets indésirables modérés ou graves sur l’allaitement ou le nourrisson. Soit ceux-ci ont été rapportés, soit il n’existe pas de données publiées mais les caractéristiques physico-chimiques et pharmacocinétiques d’absorption, de distribution et d’élimination du produit rendent probable la survenue de ces effets indésirables.
Produit peu sûr, difficile à rendre compatible : Le rapport bénéfice/risque doit être évalué, une alternative plus sûre doit être recherchée ou l’allaitement doit être interrompu pendant le temps nécessaire (5 à 7 T½) jusqu’à ce que le médicament soit éliminé du corps de la mère, ce qui dépend de la demi-vie d’élimination (T½) du médicament.
Ceux qui ont une T½ courte sont plus faciles à assortir. Exprimer et conserver le lait plusieurs jours à l’avance, pour le donner à la place du lait qui sera exprimé et jeté temporairement après l’administration du médicament.
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X
D’après les données publiées ou les caractéristiques de la substance, on sait ou on suppose qu’elle a une forte probabilité d’être toxique pour le nourrisson ou de nuire à la lactation en l’inhibant.
Une substance étiquetée « risque très élevé » indique qu’elle est contre-indiquée pendant l’allaitement.
La demi-vie d’élimination (T½) du médicament peut être trop longue pour envisager l’interruption temporaire de l’allaitement comme alternative.
S’il n’y a pas d’alternative et que l’administration à la mère est strictement nécessaire, l’arrêt de l’allaitement sera requis.