Curcuma canadien,

Curcuma canadien,, est-il compatible avec l’allaitement?

Risque élevé

Peu de coffre-fort. Évaluer toutes les données. Utiliser une alternative plus sûre ou interrompre la lactation 3 à 7 T ½ (demi-vies d’élimination). Lisez le commentaire.

La racine de cette plante contient des alcaloïdes benzylisoquinolines : hydrastine, berbérine et canadine (ESCOP 2013) à des concentrations qui peuvent être extrêmement variables (Edwards 2003).En médecine traditionnelle elle est utilisée comme cicatrisant, vasoprotecteur, digestif et antiseptique.Administration orale ou topique sur la peau, la muqueuse buccale et les yeux.Remarque : Cette plante n’est pas apparentée au curcuma (Curcuma longa, curcuma indien).

Depuis la dernière mise à jour, nous n’avons pas trouvé de données publiées sur son excrétion dans le lait maternel.

Il a été démontré que son utilisation était associée à des effets secondaires tels que l’hypertension (McCarty 2013) et la phototoxicité (Chignell 2007, Palanisamy 2003, Inbaraj 2001) et l’empoisonnement hypernatrémique chez une fillette de 11 ans (Bhowmick 2007). L’utilisation chronique a des effets cancérogènes chez les animaux (Chen 2013, Dunnick 2013, NTP 2010).

La berbérine peut provoquer une gastrite, une néphrite, une phototoxicité et une jaunisse sévère due au déplacement de la bilirubine liée à l’albumine : risque d’ictère nucléaire chez les nouveau-nés, plus élevé en cas de déficit en glucose-6PD (Rad 2017, Chan 1993).

Compte tenu du peu de références bibliographiques de cette plante, de son manque d’indications avérées et de sa possible toxicité, sa consommation habituelle est dispensable et a fortiori pendant l’allaitement (ESCOP 2013, Amir 2011, OMS 2007).

Précautions lors de la prise de préparations à base de plantes (Anderson 2017, Powers 2015, Posadzki 2013, Efferth 2011, Kopec 1999) : 1. Assurez-vous qu’ils proviennent d’une source fiable : des empoisonnements sont survenus en raison de la confusion d’une plante avec une autre aux propriétés toxiques, des empoisonnements dus à la présence de métaux lourds extraits du sol et des intoxications alimentaires dues à une contamination par des bactéries ou des champignons. .2. Ne prenez pas en excès ; suivre les recommandations des professionnels experts en phytothérapie. Les produits « naturels » ne sont bons en aucune quantité : les plantes contiennent des substances actives dont une grande partie de notre pharmacopée traditionnelle a été obtenue et peuvent provoquer des intoxications ou agir comme des perturbateurs endocriniens car elles contiennent des phytoestrogènes si elles sont consommées en quantité ou en temps excessifs.

Vous pouvez consulter les informations de ces produits connexes ci-dessous :

  • épine-vinette (Peut-être sans danger. Probablement compatible. Léger risque possible. Suivi recommandé. Lire le commentaire.)
  • berbérine (Danger. Évaluer toutes les données. Utiliser une alternative plus sûre ou interrompre la lactation 3 à 7 T ½ (demi-vies d’élimination). Lire le commentaire.)
  • Curcuma (Peut-être sans danger. Probablement compatible. Léger risque possible. Suivi recommandé. Lire le commentaire.)
  • Raisin d’Orégon (Peut-être sans danger. Probablement compatible. Léger risque possible. Suivi recommandé. Lire le commentaire.)

Autres noms

Curcuma canadien, il est également connu sous le nom d’Hydrastis. Voici une liste d’autres noms possibles :

  • Sceau d’or

Curcuma canadien, dans d’autres langues ou scripts :

  • Hydrastis canadensis (latin, nom botanique)
  • Желтокорень Канадский (cyrillique)
  • Hydrastis du Canada, Racine orange, Sceau d´or (Français)

Groupes

Curcuma canadien, appartient aux familles ou groupes suivants :

  • NoATC FI1 : Phytothérapie systémique
  • NoATC FI2 : Phytothérapie topique

Marques

Principales marques de divers pays contenant Curcuma canadien, dans sa composition :

  • Digestif™. Contient d’autres éléments que Curcuma canadien, dans sa composition

pharmacocinétique

Variable Vaut Unité

Tmax

Hydrastin : 1,5 ± 0,3 Heures

Hydrastin : 4,8 ± 1,4 Heures

Bibliographie

Liste de 23 références

  1. Mandal SK, Maji AK, Mishra SK, Ishfaq PM, Devkota HP, Silva AS, Das N. L’hydraste du Canada (Hydrastis canadensis L.) et ses constituants actifs : une revue critique de leur efficacité et des problèmes toxicologiques.

    Pharmacol Res. 2020 Oct;160:105085.

    Résumé

  2. Anderson PO Utilisation à base de plantes pendant l’allaitement.

    Allaiter Méd. 2017

    Résumé

  3. Rad SZK, Rameshrad M, Hosseinzadeh H. Effets toxicologiques de Berberis vulgaris (épine-vinette) et de son constituant actif, la berbérine : une revue.

    Iran J Basic Med Sci.2017 May;20(5):516-529.

    Résumé

  4. CIRC-OMS. Agence internationale pour la recherche sur le cancer. Certains médicaments et produits à base de plantes.

    Monographies du CIRC sur l’évaluation des risques cancérogènes pour l’homme Volume 108. 2016

    Texte intégral (lien vers la source originale)

  5. Gupta PK, Barone G, Gurley BJ, Fifer EK, Hendrickson HP. Pharmacocinétique et métabolisme de l’hydrastine après une dose orale unique d’hydraste du Canada (Hydrastis canadensis) chez l’homme.

    Médicament Metab Dispos. avril 2015;43(4):534-52.

    Résumé

  6. Pouvoirs CN, Setzer WN. Une étude d’amarrage moléculaire des imitateurs d’œstrogènes phytochimiques à partir de suppléments alimentaires à base de plantes.

    In Silico Pharmacol. 2015 mars 22;3:4.

    Résumé

    Texte intégral (lien vers la source originale)

  7. McCarty CA, Berg RL, Rottscheit CM, Dart RA. L’utilisation de compléments alimentaires et leur association avec la pression artérielle dans une grande cohorte du Midwest.

    BMC Complement Altern Med. 2013 Nov 28;13:339.

    Résumé

  8. Chen S, Wan L, Couch L, Lin H, Li Y, Dobrovolsky VN, Mei N, Guo L. Étude du mécanisme des dommages à l’ADN associés à l’hydraste.

    Toxicol Lett. 31 juillet 2013 ;221(1):64-72.

    Résumé

  9. Posadzki P, Watson L, Ernst E. Contamination et falsification des médicaments à base de plantes (HMP): un aperçu des revues systématiques.

    Eur J Clin Pharmacol. 2013

    Résumé

  10. ESCOP – Coopérative Scientifique Européenne de Phytothérapie. Rhizome d’Hydrastis – Rhizome d’hydraste.

    Monographies ESCOP. 2013

    Texte intégral (lien vers la source originale)

  11. Dunnick JK, Nyska A. La toxicité et la pathologie de certaines plantes médicinales diététiques.

    Toxicol pathol. 2013 février;41(2):374-86.

    Résumé

  12. Mannion C, Mansell D. Auto-efficacité de l’allaitement et utilisation de médicaments sur ordonnance : une étude pilote.

    Obstet Gynecol Int. 2012;2012:562704.

    Résumé

    Texte intégral (lien vers la source originale)

  13. Amir LH, Pirotta MV, Raval M. Allaitement maternel – lignes directrices fondées sur des données probantes pour l’utilisation des médicaments.

    Médecin AustFam. 2011 septembre;40(9):684-90. Revoir.

    Résumé

    Texte intégral (lien vers la source originale)

  14. Efferth T, Kaina B. Toxicités par les plantes médicinales en mettant l’accent sur la médecine traditionnelle chinoise.

    Curr Drug Metab. 2011

    Résumé

  15. NTP – Programme National de Toxicologie.. Toxicologie et carcinogenèse études de poudre de racine d’hydraste du Canada (Hydrastis Canadensis) chez des rats F344/N et des souris B6C3F1 (études d’alimentation).

    Natl Toxicol Program Tech Rep Ser. 2010 Aug;(562):1-188.

    Résumé

  16. QUIEN. Organisation mondiale de la santé. Genève. Monographies de l’OMS sur certaines plantes médicinales. Tome 3.

    Monographies de l’OMS. 2007

    Texte intégral (lien vers la source originale)

  17. Chignell CF, Sik RH, Watson MA, Wielgus AR. Photochimie et photocytotoxicité des alcaloïdes de l’hydraste du Canada (Hydrastis canadensis L.) 3 : effet sur le cristallin humain et les cellules épithéliales pigmentaires rétiniennes.

    Photochem Photobiol. 2007 juillet-août;83(4):938-43.

    Résumé

  18. Bhowmick SK, Hundley OT, Rettig KR. Hypernatrémie sévère et hyperosmolalité exacerbées par une préparation à base de plantes chez un patient atteint d’acidocétose diabétique.

    Clin Pediatr (Phila). 2007 novembre;46(9):831-4. Publication en ligne du 21 juin 2007.

    Résumé

  19. DJ Edwards, Draper EJ. Variations de la teneur en alcaloïdes des produits à base de plantes contenant de l’hydraste.

    J Am Pharm Assoc (2003). 2003 mai-juin ;43(3):419-23.

    Résumé

  20. Palanisamy A, Haller C, Olson KR. Réaction de photosensibilité chez une femme utilisant un supplément à base de plantes contenant du ginseng, de l’hydraste du Canada et du pollen d’abeille.

    J Toxicol Clin Toxicol. 2003;41(6):865-7.

    Résumé

  21. Inbaraj JJ, Kukielczak BM, Bilski P, Sandvik SL, Chignell CF. Photochimie et photocytotoxicité des alcaloïdes de l’hydraste du Canada (Hydrastis canadensis L.) 1. Berbérine.

    Chem Res Toxicol. 2001 novembre;14(11):1529-34.

    Résumé

  22. Kopec K. Médicaments à base de plantes et allaitement.

    J Hum Lact. juin 1999;15(2):157-61. Revoir. Aucun Résumé disponible.

    Résumé

  23. Chan E. Déplacement de la bilirubine de l’albumine par la berbérine.

    Biol Néonatal. 1993;63(4):201-8.

    Résumé

Écrivez-nous à elactancia.org@gmail.com


Laisser un commentaire 0

Your email address will not be published. Required fields are marked *