E951, est-il compatible avec l’allaitement?
Risque très faible
Assurance. Compatibles. Risque minime pour l’allaitement et le nourrisson.
Acide aminé dipeptidique (acide aspartique et phénylalanine) utilisé comme édulcorant.
Seule une forte ingestion d’aspartame élève légèrement les niveaux de phénylalanine dans le lait maternel sans être nocif pour le nourrisson.
Aucun problème sauf en cas de phénylcétonurie.
Aucune alternative n’est affichée car E951 Il a un niveau de risque très faible.
E951 il est également connu sous le nom d’aspartame.
Groupe
E951 appartient à la famille ou au groupe suivant :
- NoATC V06 : Condiments, épices et additifs alimentaires
Principales marques de divers pays contenant E951 dans sa composition :
- Canderel™
- Dietacil™
- Diétamine™
- Dulcosil™
- ÉgalMC
- Slap™
Variable |
Vaut |
Unité |
Biodisp. oral
|
100 |
% |
Poids moléculaire
|
294 |
daltons |
T½
|
70 – 100 |
Heures |
- MedlinePlus. Édulcorants – succédanés du sucre
Des informations de santé fiables pour vous. 2015
Texte intégral (lien vers la source originale)
- MedlinePlus. Édulcorants et succédanés du sucre.
Informations sur la santé pour vous. 2015
Texte intégral (lien vers la source originale)
- Nice FJ, Snyder JL, Kotansky BC. Allaitement et médicaments en vente libre.
J Hum Lact. 2000 novembre;16(4):319-31. Revoir. Erratum dans : J Hum Lact 2001 Feb;17(1):90.
Résumé
- Frantz M. Est-il sécuritaire de consommer de l’aspartame pendant la grossesse? Une critique. Mise à jour nutritionnelle.
Éducation au diabète 1986
Résumé
- Stegink LD, Filer LJ Jr, Baker GL. Concentrations plasmatiques d’acides aminés chez des adultes normaux nourris avec des repas contenant du L-glutamate monosodique et de l’aspartame.
J Nutr. 1983
Résumé
- [No authors listed] Niveaux d’acides aminés libres chez les femmes allaitantes suite à l’ingestion de l’édulcorant aspartame.
Nutr Rev. 1980
Résumé
- Stegink LD, Filer LJ Jr, Baker GL. Niveaux d’acides aminés libres dans le plasma, les érythrocytes et le lait maternel chez les femmes allaitantes auxquelles on a administré de l’aspartame ou du lactose.
J Nutr. 1979
Résumé
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X
Une substance étiquetée comme présentant un risque très faible est une substance présentant une sécurité élevée pour l’allaitement et le nourrisson.
Produit sûr, compatible avec l’allaitement maternel en raison d’informations suffisantes publiées dans la littérature scientifique ou parce qu’il présente plus d’une des caractéristiques suivantes : pas de toxicité avérée, utilisation fréquente chez les nouveau-nés ou les jeunes nourrissons sans effets secondaires, utilisation traditionnelle régulière ou extensive, pharmacocinétique très favorable et consensus d’experts.
Peut être pris avec une grande marge de sécurité.
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X
Une substance est étiquetée comme étant à faible risque lorsqu’il est considéré que son utilisation est susceptible d’entraîner de très légers effets indésirables sur l’allaitement ou le nourrisson. Soit ceux-ci ont été rapportés, soit il n’existe pas de données publiées, mais les caractéristiques physico-chimiques et pharmacocinétiques d’absorption, de distribution et d’élimination du produit rendent la survenue d’effets indésirables très peu probable.
Produit assez sûr, probablement compatible : les dosages, les horaires, le temps d’administration, l’âge du nourrisson, etc. doivent être pris en compte et surveillés.
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X
Les produits considérés comme à haut risque sont ceux qui pourraient avoir des effets indésirables modérés ou graves sur l’allaitement ou le nourrisson. Soit ceux-ci ont été rapportés, soit il n’existe pas de données publiées mais les caractéristiques physico-chimiques et pharmacocinétiques d’absorption, de distribution et d’élimination du produit rendent probable la survenue de ces effets indésirables.
Produit peu sûr, difficile à rendre compatible : Le rapport bénéfice/risque doit être évalué, une alternative plus sûre doit être recherchée ou l’allaitement doit être interrompu pendant le temps nécessaire (5 à 7 T½) jusqu’à ce que le médicament soit éliminé du corps de la mère, ce qui dépend de la demi-vie d’élimination (T½) du médicament.
Ceux qui ont une T½ courte sont plus faciles à assortir. Exprimer et conserver le lait plusieurs jours à l’avance, pour le donner à la place du lait qui sera exprimé et jeté temporairement après l’administration du médicament.
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X
D’après les données publiées ou les caractéristiques de la substance, on sait ou on suppose qu’elle a une forte probabilité d’être toxique pour le nourrisson ou de nuire à la lactation en l’inhibant.
Une substance étiquetée « risque très élevé » indique qu’elle est contre-indiquée pendant l’allaitement.
La demi-vie d’élimination (T½) du médicament peut être trop longue pour envisager l’interruption temporaire de l’allaitement comme alternative.
S’il n’y a pas d’alternative et que l’administration à la mère est strictement nécessaire, l’arrêt de l’allaitement sera requis.