hépatite A maternelle, est-il compatible avec l’allaitement?
Risque très faible
Assurance. Compatibles. Risque minime pour l’allaitement et le nourrisson.
Bien que des anticorps IgM et IgG et, occasionnellement, de l’ARN du virus de l’hépatite A aient été détectés dans le lait maternel, aucun cas de transmission verticale mère-enfant par le lait maternel n’a été signalé (Chaudhry 2015, Daudi 2012, Selander 2009, Stiehm 2001).
Pour cette raison, et compte tenu des avantages de l’allaitement, il est recommandé à toutes les mères atteintes d’hépatite A de continuer à allaiter (Chaudhry 2015, Garcia 2015, Daudi 2012, Sookoian 2006). Sauf si la mère est très malade, la lactation peut se poursuivre sans interruption.
Il est extrêmement important de prendre les mesures d’hygiène et sanitaires appropriées pour minimiser le risque de transmission féco-orale au bébé allaité : le lavage des mains doit être fréquent, en particulier les 3 à 4 premières semaines d’élimination du virus.Si l’infection de la mère est récente (moins de 15 jours), le nourrisson doit être protégé par le vaccin ou l’immunoglobuline standard (Daudi 2012, CDC 1990).
Vous pouvez consulter les informations de ces produits connexes ci-dessous :
- Immunoglobuline humaine standard (Sûr. Compatible. Risque minimal pour l’allaitement et le nourrisson.)
- Vaccin contre l’hépatite A (Sûr. Compatible. Risque minimal pour l’allaitement et le nourrisson.)
hépatite A maternelle dans d’autres langues ou scripts :
- Ηπατίτιδα Αμητέρας (grec)
Groupe
hépatite A maternelle appartient à la famille ou au groupe suivant :
- NoATC MA1 : Maladie, problème ou situation maternelle
- Chaudhry SA, Koren G. Infection par l’hépatite A pendant la grossesse.
Can Fam Physician. 2015
Résumé
Texte intégral (lien vers la source originale)
- Garcia-Loygorri MC, De Luis D, Torreblanca B, March GA, Bachiller MR, Eiros JM. Le lait maternel comme vecteur de transmission du virus.
[Beast Milk as vehicle of transmission of virus].
Nutr Hosp. 2015
Résumé
Texte intégral (lien vers la source originale)
- Daudi N, Shouval D, Stein-Zamir C, Ackerman Z. ARN du virus de l’hépatite A du lait maternel chez les mères allaitantes atteintes d’une infection aiguë par le virus de l’hépatite A.
Allaiter Méd. 2012
Résumé
- Selander B, Blackberg J, Widell A, Johansson PJ. Aucune preuve de transmission intra-utérine du virus de l’hépatite A d’une mère à un enfant prématuré.
Acta Paediatr. 2009
Résumé
- Sookoian S. Maladie du foie pendant la grossesse : hépatite virale aiguë.
Anne Hépatol. 2006
Résumé
- Stiehm ER, Keller MA. Transmission de maladies virales par le lait maternel.
Adv Nutr Res. 2001
Résumé
- CDC-ACIP. Recommandations sur la protection contre l’hépatite virale du Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation (ACIP).
Recommandations et rapports. 1990
Texte intégral (lien vers la source originale)
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Une substance étiquetée comme présentant un risque très faible est une substance présentant une sécurité élevée pour l’allaitement et le nourrisson.
Produit sûr, compatible avec l’allaitement maternel en raison d’informations suffisantes publiées dans la littérature scientifique ou parce qu’il présente plus d’une des caractéristiques suivantes : pas de toxicité avérée, utilisation fréquente chez les nouveau-nés ou les jeunes nourrissons sans effets secondaires, utilisation traditionnelle régulière ou extensive, pharmacocinétique très favorable et consensus d’experts.
Peut être pris avec une grande marge de sécurité.
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Une substance est étiquetée comme étant à faible risque lorsqu’il est considéré que son utilisation est susceptible d’entraîner de très légers effets indésirables sur l’allaitement ou le nourrisson. Soit ceux-ci ont été rapportés, soit il n’existe pas de données publiées, mais les caractéristiques physico-chimiques et pharmacocinétiques d’absorption, de distribution et d’élimination du produit rendent la survenue d’effets indésirables très peu probable.
Produit assez sûr, probablement compatible : les dosages, les horaires, le temps d’administration, l’âge du nourrisson, etc. doivent être pris en compte et surveillés.
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Les produits considérés comme à haut risque sont ceux qui pourraient avoir des effets indésirables modérés ou graves sur l’allaitement ou le nourrisson. Soit ceux-ci ont été rapportés, soit il n’existe pas de données publiées mais les caractéristiques physico-chimiques et pharmacocinétiques d’absorption, de distribution et d’élimination du produit rendent probable la survenue de ces effets indésirables.
Produit peu sûr, difficile à rendre compatible : Le rapport bénéfice/risque doit être évalué, une alternative plus sûre doit être recherchée ou l’allaitement doit être interrompu pendant le temps nécessaire (5 à 7 T½) jusqu’à ce que le médicament soit éliminé du corps de la mère, ce qui dépend de la demi-vie d’élimination (T½) du médicament.
Ceux qui ont une T½ courte sont plus faciles à assortir. Exprimer et conserver le lait plusieurs jours à l’avance, pour le donner à la place du lait qui sera exprimé et jeté temporairement après l’administration du médicament.
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D’après les données publiées ou les caractéristiques de la substance, on sait ou on suppose qu’elle a une forte probabilité d’être toxique pour le nourrisson ou de nuire à la lactation en l’inhibant.
Une substance étiquetée « risque très élevé » indique qu’elle est contre-indiquée pendant l’allaitement.
La demi-vie d’élimination (T½) du médicament peut être trop longue pour envisager l’interruption temporaire de l’allaitement comme alternative.
S’il n’y a pas d’alternative et que l’administration à la mère est strictement nécessaire, l’arrêt de l’allaitement sera requis.